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Blé La hausse des prix limite les dégâts

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Avec 4,9 millions d’hectares, les surfaces françaises de blé tendre diminuent de 66 000 ha – dont 44 000 ha dans le Centre et la Lorraine – et se situent légèrement sous la moyenne quinquennale (5,050 Mha). En revanche, les rendements, pénalisés par la sécheresse en fin de cycle, sont plutôt décevants. Ils sont en baisse dans la plupart des régions, à l’exception de la Lorraine. Le rendement moyen national, à peine 70 q/ha, est en recul de 4 q/ha par rapport à 2017. C’est moins que la moyenne de 71 q/ha sur la période 2013-2017, elle-même pourtant fortement affectée par la mauvaise performance de 2016 (54 q/ha). La production finale est de l’ordre de 34,2 Mt, soit 2 à 5 Mt de moins qu’en année « normale » (hors 2016-2017). Les blés sont toutefois jugés de bonne qualité pour les principaux usages.

Les autres pays de l’UE sont à peu près logés à la même enseigne, surtout à l’ouest. Les productions allemandes, britannique et polonaise enregistrent des chutes importantes. Seule l’Espagne retrouve un niveau normal, après sa piètre performance de l’an dernier. À l’est, les récoltes en Hongrie, Roumanie et Bulgarie se stabilisent à environ 20,6 Mt à elles trois. Ainsi, la production de l’UE n’atteindrait qu’à peine 129 Mt, contre 142 en 2017 et 134 en 2016.

Les récoltes n’ont pas été au rendez-vous non plus chez les autres grands producteurs, si bien que la production mondiale (tous les blés) chute de 30 à 40 Mt, selon les analystes, pour se situer à quelque 730 Mt.

En revanche, la consommation est à peu près stable, et supérieure de 10 à 15 Mt à la production, ce qui devrait se traduire par une baisse d’autant du stock de fin de campagne.

Selon le Conseil international des céréales, les stocks de report mondiaux, toutes céréales confondues, et le rapport stocks/consommation, seraient à leur plus bas niveau depuis quatre ans.  

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